Le Wall Street Journal et The Guardian ont révélé récemment que les smartphones d’Apple et les téléphones fonctionnant sous Android (Google) disposent d’un système qui permet de suivre à la trace et d’enregistrer tous les mouvements des utilisateurs.
Localisation géographique et informations horaires sont ainsi consignées au sein d’un fichier stocké au sein du smartphone. Les données géolocalisées ainsi collectées restent toutefois anonymes et ne permettent pas d’identifier l’utilisateur. Elles sont destinées à pouvoir repérer plus facilement le mobinaute et améliorer les performances des applications qu’il utilise (Maps, etc.), c’est-à-dire de rendre les smartphones encore plus performants.
Suite à ces révélations, les premières actions en justice commencent à fleurir aux Etats-Unis et la polémique prend une tournure politique. Le Congrès américain a annoncé mettre en place une session parlementaire sur la protection de la vie privée à laquelle Google, Apple et ainsi que les les constructeurs de téléphones seront conviés.
En Allemagne, en Corée du Sud, en France, les différentes autorités de régulation (la CNIL, pour la France) ont annoncé qu’elles demanderaient des explications à Apple et Google.