Alors que les analystes prévoient des ventes de smartphones bientôt supérieures à celles des ordinateurs portables, la question de la consultation sur mobile et des usages liés à ce dernier se pose de plus en plus fréquemment.
Applications mobiles et web apps : quels services proposer ?
Cette table ronde, organisée par le salon MD Expo, a mis en lumière plusieurs questions :
- Est-il plus judicieux de réaliser un site web mobile accessible depuis tous les téléphones ou de développer plusieurs versions de la même application pour s’adapter aux différentes plateformes mobiles incompatibles entre elles (iOS, RIM, Android, Symbian) ?
- Application mobile et site web mobile ont-ils la même vocation ? Les mobinautes les utilisent-ils de la même manière ?
Des sites web mobiles et applications mobiles complémentaires, aux usages différents
- Le site web mobile a une vocation informative, c’est une version mobile du site Internet, qui reprend ce dernier de manière allégée et optimisée pour le mobile (moins de rubriques, des informations moins fournies).
On estime aujourd’hui à 15% la part de consultation d’un site web en version mobile, part non négligeable du trafic qui tendra à augmenter à l’avenir, d’où l’importance d’une version spécifique du site web pour mobile.
- La web app correspond à une utilisation spécifique, qu’elle soit transactionnelle (e-commerce, réductions) ou qu’elle ait pour but d’offrir à l’utilisateur des services à valeur ajoutée, qu’il soit déjà client ou non (les exemples foisonnent : cf. les applications lancées par Bodet, dont nous avions parlé il y a quelques mois ; l’appli BNP de gestion de ses notes de frais, etc.)
Zoom sur l’application mobile
- La web app est incontournable, car elle est source de visibilité : de nombreux utilisateurs d’iPhone utilisent l’Appstore comme moteur de recherche d’applications ; idem pour l’Android Market, qui connaît un fort succès depuis son lancement en février dernier
- Seuls 15% des utilisateurs rouvrent une application un mois après l’avoir téléchargée ; ce taux chute à 5% six mois plus tard
- Figurer dans le top 25-50 de l’Appstore (dont l’algorythme de classement prendre en compte le nombre de téléchargements de l’application sur une période donnée) n’est plus aujourd’hui l’indicateur unique de réussite d’une application.
Il existe aujourd’hui des outils performants de mesure du trafic et de navigation au sein d’une application pour améliorer le parcours de l’utilisateur, l’inciter à revenir et utiliser régulièrement son application
Le mobile, un maillon incontournable de la stratégie marketing
Pour conclure, le smartphone apparaît comme le canal privilégié de la relation clients, capable d’établir une relation de très grande proximité avec l’utilisateur : lui procurer de l’information « chaude », fraiche et actualisée, lui proposer des offres promotionnelles géolocalisées et à durée limitée, etc.
En contribuant à l’enrichissement du CRM de l’entreprise, il s’inscrit ainsi parfaitement dans une stratégie marketing multi-canal.