Google a lancé début juillet son nouveau réseau social, Google +, destiné à concurrencer Facebook.
Google semble avoir tiré des leçons des échecs de Buzz et Waves et propose avec Google+ de mettre « l’échange au coeur du web » avec un fil d’actualité central et un système de partage de photos, vidéos ou liens.
Le service offre une surcouche de « social » à la galaxie de services Google déjà existants : Gmail, Picasa, etc.
Google+ tire son originalité de son système très ergonomique de « cercles » de relations dans lesquels l’utilisateur classe ses différents contacts et qui lui permet ensuite de choisir très facilement avec quel groupe il souhaite partager les informations publiées.
Accessible pour le moment uniquement sur invitation, Google+ a connu un lancement réussi, suscitant le buzz.
Les équipes de Google, prétextant une forte demande, ont choisi après deux jours de lancement de suspendre momentanément le mécanisme d’invitations, afin de susciter le désir des internautes et éviter à la nouvelle plateforme communautaire l’échec de Waves, qui après des débuts très favorables, avait finalement été abandonnée au bout de quelques mois faute d’avoir atteint une masse critique d’utilisateurs.
Cette stratégie de régulation des inscriptions semble pour le moment payante et a permis au jeune réseau social d’atteindre en quelques semaines près de 18 millions d’utilisateurs.