La perte de vitesse des salons professionnels traditionnels :
Devant la baisse constante de la fréquentation des salons professionnels, les exposants semblent de plus en plus réfléchir avant d’acheter des m2 de stand : quel retour sur investissement attendre d’une telle opération ? Est-il encore rentable d’immobiliser une équipe commerciale pour un événement de moins en moins visité ?
De leur côté, les visiteurs, aux emplois du temps toujours plus chargés, peinent à dégager un créneau horaire pour se rendre sur les salons et leur préfèrent souvent la recherche internet et la prise de contact directe.
Face à ce constat, peut-on penser que les salons professionnels traditionnels appartiennent à une époque révolue ?
Les atouts de la virtualité :
Avec l’essor des pratiques internet, des réseaux sociaux et de la 3D, les salons se voient progressivement transposés dans l’univers virtuel.
L’idée ? Combiner les avantages des salons classiques et les possibilités offertes par le Net, à savoir l’accès facilité à l’information, l’interactivité et le gain de temps (plus de déplacement: le visiteur peut se connecter où et quand il le souhaite). Encore inexistant il y a quelques années, le marché des salons virtuels est aujourd’hui évalué à 20 milliards de dollars (Source : Virtual Edge Institue) et les experts prévoient que d’ici 2014, 60% à 80% des salons, expositions et conférences seront virtuels (Source : Market Research media).
MBA-Time :
Offrant à ses clients ce qu’il se fait de mieux en matière de génération de leads, Espace Direct lance MBA-Time, le premier salon virtuel de l’Executive MBA .
Son objectif : mobiliser plus de 10 000 cadres et managers à haut potentiel au cours de 3 journées exceptionnelles pour leur présenter, en ligne, les programmes MBA d’écoles et d’institutions prestigieuses, françaises, européennes et internationales.
Un événement prometteur qui pourrait amener un souffle nouveau en matière de prospection BtoB!
Rejoignez-nous les 24-25-26 janvier 2013 pour découvrir tous les atouts du salon virtuel et en savoir plus sur les Executive MBA !
n’importe quoi ! le virtuel contre le réel ? quelle mauvaise idée. les salons ne désemplissent pas alors que les sociétés éditrices de virtuel se noient depuis 5 ans. c’est prêcher dans le vent là.
Bonjour Tarsus,
Merci pour votre contribution au blog !
L’idée n’est pas d’opposer le réel au virtuel mais plutôt de les concilier pour qu’ils se complètent.
Concernant les salons « réels », je n’ai pas les chiffres de fréquentations des événements, mais j’ai pu constater, sur le terrain, une certaine perte de vitesse de ceux auxquels nous participons, tant quantitative que qualitative. Si vous avez des données factuelles à ce sujet, elles m’intéressent.
Quant aux sociétés éditrices de virtuel, elles ne me semblent pas se noyer depuis 5 ans, en tout cas aucun corps n’a été repêché à ce jour. Bien au contraire, les chiffres que je cite semblent témoigner d’un secteur en plein essor.
Le « réel » n’est certes pas agonisant, mais je maintiens que la virtualité a de l’avenir, quitte à prêcher dans le vent en décrivant un état de fait évident.